Mon petit bonhomme de chemin... Compostelle...

 Cette nuit les éclairs ont  illuminés le ciel, le tonnerre à grondé et la pluie est tombée en quantité dans les Pyrénées Aquatiques... Ce matin, à la grande tablée de pèlerins la météo occupe toutes les pensée et toutes les conversations. Pour une fois, on ne recherche pas les coupables de tapage nocturne, Le tonnerre a couvert les ronflements. On nous promet le soleil pour nous accompagner tout au long du chemin. Sauf que... 30mn après notre départ de gros nuages noirs s'approchent, nous menacent puis nous arrosent. Nous sommes devant un abri bus à l'arrivée des premières gouttes, une aubaine dans notre peine. Le découragement est proche, mais l'averse courte et n'entraînera plus notre journée. Et heureusement qu'en cette première journée de traversée du pays Basques la pluie nous accordé un repis. Les paysages sont somptueux, aussi beaux que les dénivelés sont rudes.  Nous sommes 4 à marcher ensemble dans une ambiance conviviale, la bonne humeur ne nous  quittera

 Ce matin, c'est le pompon de la pomponette, il pleut encore dru, droit, il ne fait pas froid certes mais il va pleuvoir toute la journée ! On prends la route, au début ça va, puis les flaques sont de plus en plus grandes, profondes. Il faut passée sur des talus boueux et glissants. L'eau s'infiltre dans les chaussures, et puis devant un petit ruisseau à passer, mais pas de ponts ! Il faut mettre des pieds dedans, le niveau est plus haut que celui de mes chaussures... c'en est trop, cela devient ridicule voir dangereux car évidement glissant. Je décide de faire ma rebelle : demi-tour toute ! Direction la route pour tendre le pouce afin de me rapprocher au plus de la destination finale et éviter la forêt gorgées d'eau dans chacun de ses recoins. Le sens inverse est tout aussi trempé, j'atteins le village,  La première voiture sera la bonne, un agriculteur qui en plus de m'approcher grandement de ma destination finalement précisera : "année à foin, année

 Nous partons après un petit déjeuner sucré-salé vers notre route du jour.  La météo nous annonce la pluie vers midi, tout ce qui sera fait avant sera du bonus. C'est donc bon train que nous abordons cette journée vallonnée. Nous passons de chemin boueux à routes goudronnées mais si peu fréquentées par des engins à moteurs que l'on pourrait penser qu'elle a été créée pour des engins à semelles anti dérapante. Nous croisons de beaux paysages d'une campagne bien verte... tu m'étonnes.... avec en fond des nuages devant les montagnes. Nous sommes au 7ème jour de marche et pas encore vu une seule fois les montagnes !  Nous arrivons à une abbaye, nous entrons et visionnons dans le cœur un film sur le Béarn et ses traditions. Nous continuons le périple vers le seul point où nous pouvons trouver, ce jour, quelquechose pour se restaurer. Nous arrivons chez Jeff, un personnage haut en couleur et au grand cœur. Une limonade plus tard, le sandwich aux rillettes de canards bien

 Ce matin, le gardien du gîte a dû se lever du pieds gauche, c'est le collègue de celui d'hier en moins sympa.  Il est 8h10, il râle car nous ne sommes pas encore dehors, il a dû travail lui !  Et bien moi j'ai 21km à faire monsieur, il pleut et vous ne toucher pas aux affaires sur mon lit ! Déjà la journée semble mal engagée... A chaque jour son lot d'anecdotes plus au moins sympa, c'est aussi ça le chemin, s'adapter à de nouveaux lieux, de nouveaux visages, caractères, personnages... Nous cherchons notre repas réservé hier soir à l'épicerie du village, saucisson et pain frais, le bonheur du randonneur. Puis débute sous un ciel menaçant une nouvelle journée de marche. La menace finit par ne plus en être une, la pluie s'invite. D'abord fine, elle devient battante, les chemins sont boueux, nous esquivons les flaques. Cela ne suffira pas, nous marchons dans des herbes hautes, nos chaussures sont trempées.  Nous sommes 3,  Gwen notre compagnon de voyage

 Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas... Malheureusement Aujourd'hui il pleut, une journée de marche sous la pluie nous attends. Plus de 20km à réaliser avec une capuche, un veste de pluie, des guêtres, c'est pas réjouissant mais comme on n'a pas le choix mieux vaut le prends avec philosophie. On est ridicule, mais pas toutes seules, tout le monde ne ressemble à rien avec des habits de pluie ! Avec un parapluie jaune attaché à la bretelle du sac, c'est en plus drôle, au moins la couleur du soleil nous accompagnera. On marche, on marche, têtes baissées, on ne profite pas du paysage. La pluie est incessante et nous rêvons d'un abri pour faire une petite pause, nous marchons depuis 2h30. Un porche, un abris bus, juste un endroit "au sec" pour poser notre sac, changer de chaussettes et se poser un peu. Une belle grimpette et à la sortie de la forêt, un gîte sur le bord du chemin nous offre l'hospitalité. Ce n'est pas qu'un petit coin de