J3 vers Miramont
Nous partons de Barcelonne du Gers sous un ciel bien gris, cette nuit l'orage à grondé : tonnerre, éclairs, vent, pluie battante. Heureusement, nous étions à l'abris !
Ce matin nous avons été chouchoutées par Thérèse avec du pain grillé, un gâteau maison, des confitures évidemment maison.
On reprend notre route, la pluie reprends elle aussi et nous accompagnera quelques kilomètres, mais rapidement dame nature à pitié de nous. La pluie laisse place à un ciel gris, les nuages se font plus rares puis le soleil montre le bout de son nez.
Notre chemin ressemble à celui d'hier : du Maïs à droite, à gauche, à perte de vue. Une route droite, le plus souvent goudronnée, c'est monotone...
Pas âme qui vive, on ne croise sur cette route aucun autre pèlerin, à peine à quelques pas de notre logis du jour nous croisons quelques semblables.
Pas un village traversé, pas un banc pour poser nos fessiers et soulager nos pieds. On s'arrête sur le bas côté de la route sur la cape de pluie de Marie en guise de nappe de picnic, on a connu mieux, mais notre bonne humeurs habituelle prend le dessus et cette situation de pauvrette nous fera sourire et bientôt rire.
Effectivement il y avait mieux, à moins de 10 minutes de marches, table et bancs attendaient le pèlerin !
On arrive au terme du périple du jour, la fin du chemin devient plus vallonnée, on commence à voir,de nouveaux, des paysages dans notre horizon.
Ce soir nous dormons au gîte communal de Miramont Sensaq, le repas est en Donativo, on donnera ce qui nous semble juste après avoir mangé.
Il n'y a gère que sur ce chemin que l'on rencontre un tel modèle économique !
Nous avons tres bien mangé et surtout de nouveau échangé avec de belles personnes. Ce soir nous avons longuement échangé avec un médecin danois sur son étonnement à rencontrer des français jamais contents. Nous discutons des organisations politiques, gouvernementales de nos pays respectifs.... pas simple en l'état qu'il comprenne les français !...
Demain, une petite étape nous attends, tant mieux, les 2 derniers jours nous ont épuisés.
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