Etape 17 : Les Bedigas - Cajarc

Ce matin, Les 5 filles en partance du gîte pour le Gr65 marchent ensemble pour rejoindre le chemin, un détour hier tout en descente qui se transformera, évidement, en montée ce matin pour nous mettre en jambe. 

Nous resterons ensemble avec Anette, Véronique, Claire pour notre dernière journée, une ambiance colonie de vacances gaie et sympathique nous accompagnera aujourd'hui. 

Nous parcourons les premiers kilomètres dans la fraîcheur matinale, il a plut cette nuit et l"évaporation des eaux de pluie par le soleil de ce matin créée une fraîcheur que nous apprécions dans l'effort.

Le vent se lève et nous le ressentons fortement lorsque nous atteignons la crête. 

De fraîcheur on passera à froid et nous sortons les polaires.

Nos gilets doivent être très heureux de voir  du paysage, depuis le départ ils n'ont vu que des gîtes et des soirées, ils étaient en boule dans le noir de nos sac tant les journées de ce mois de mai ont été chaudes, leur ôtant l'occasion de se prélasser au soleil.

Nous atteignons les Causses et la Corrèze, entrons dans un nouvelle univers. Le chemin devient plus aride, caillouteux, la végétation rase le sol et une vue à l'infini sur les plaines s'offre à nos yeux.

Les nuages dans le ciel bleu  ajoutent un caractère magique à ce paysage. Le vent est devenu encore plus froid et le repas de ce midi sera agité !

Nous décidons toutes de suivre le conseil de notre hôte de ce matin et prendre la variante du chemin qui nous emmènera sur les crêtes. Nous ne regrettons pas tous ces kilomètres supplémentaires sur une journée déjà chargée.  

Nous avons rencontrer des archéologues sur un chantier de fouille : un dolmen s'est effondré et ils cherchent à percer le mystère de leur origine. Lucien, qui remonte les murs en pierre sèche nous parlera avec fierté de son travail. Nous rencontrons des œuvres d'art  décalées et humoristiques qui bousculent notre habitude de paisibles balades.

Quelle journée ! On ne pouvais rêver mieux pour la fin de ce premier épisode. 

L'aurez-vous remarqué ? Je suis me suis fait happer par le chemin et je n'ai qu' une envie : revenir ! Un regret : le quitter.

Chaque matin n'avoir pour seul but que de rejoindre sa prochaine villégiature. Marcher dans une nature sauvage, communier avec les éléments,  parler et échanger avec d'autres pèlerins, les locaux qui voyant passer des marcheurs bien chargé tentent de percer le mystère de leur motivation pour comprendre ce qui les poussent tous à passer devant chez eux. 

L'Ambiance du chemin est unique, et l'année prochaine, GR65,  je reviendrai pour continuer ma quête.