JOUR 7 : VERS LAUZERTE

 Aujourd'hui réveil difficile et première catastrophe quelques minutes après le lever : j'ai mal fermé ma poché à  eau qui s'est reversée dans mon sac et qui a tout coulé par terre, à 7h30 j'étais déjà en train d'essuyer le sol et essorer mes petites culottes... des lors je me dis que la journée va être compliquée...et je ne me suis pas trompée. 

On quitte le gîte avec Marie, on marche tout tranquillement quand Marie me demande : mais tu les as ou tes bâtons ?... et la moment de solitude... ils sont restés au gîte..  Je retourne les chercher et rejoins Marie sur le chemin.

La pluie decide alors de s'inviter, elle était prévue mais on gardait espoir. Et bien non, pas d'espoir permis il va pleuvoir toute la journée par intermitences et nous ne ferons que mettre et enlever nos capes et bonnets toutes la journée.

En fin de matinée , nous sommes tout de même en joie, nous passons ce jour à Montcuq et aucune blague ne sera évitée ! Telles deux adolescentes nous rions des de tous les jeux de mots possibles avec le nom de cette bourgade plus connue pour son nom que pour son architecture pourtant très jolie !

La bonne humeur restera de mise même avec les éléments contre nous, les 2 tortues que nous sommes avançons dans les paysages agricoles du département du Tarn et Garonne que nous avons atteint ce midi.Mais tout de même le froid commence à nous assaillir, la faim à nous tarauder et nous aimerions faire une pause repas mais sous la pluie...

Au moment où l'on ne s'y attends plus on trouve l'endroit idéal : des habitant bienveillants ont installé une table protégée  par un parasol qui aujourd'hui ne protège pas du soleil, vous vous en doutez, et qui protège lui même une corbeille de pommes et des thermos de thé et de café tous chauds!!  En plus une table et des chaises sont à disposition le tout en "Dinativo". Nous profotons de l'endroit pour une pause qui nous a permis de nous reposer avant la dernière partie de route.

Juste avant Lauzerte, il y a une descente plus pentue qu'une piste noire, d'ailleurs une ligne de vie est installée pour sécuriser la descente. Il pleut, nous avons une boue collante sous nos chaussures, tout pour accentuer le phénomène de dangerosité.  Nous sommes concentrer jusqu'à ce que Marie me demandes : "tu connais l'histoire du type qui tombe du 30eme étage? Et bien arrivé au 15eme il dit jusque là ça va!" Évidement dans le feu de l action il ne nous en faut pas plus pour partit en fou rire accouchée à la corde !

Heureusement que le moral reste bon car les pieds de Marie sont encore douloureux tout comme mon genou ! Et il reste la colline de Lauzerte à  monter. Pas une mince affaire.

C'est donc épuisées et heureuses que nous arrivons au gîte avec la promesse d'une douche chaude et de boissons fraîches. L'accueil de Corinne est chaleureux et inespéré : les filles vous avez du linge sale je pense, donner le moi je lave tout et vous le rends sec après le repas  ! Merci Corinne pour cette attention qui nous permettra de nous reposer aussitôt arrivées.

La soirée sera sympathique, le repas bon et reconfortant, il nous tarde cependant de rejoindre morphée , il faut reposer nos machines demain l'étape vers Moissac sera dure et longue !