JOUR 6 : Vers LASCABANES

 Le petit déjeuner est à l'image d'hier, superbe. Déjà depuis notre chambre une odeur bien sympathique nous faisait nous habiller rapidement, Des pancakes à la banane cuit minutes par Carole sont fumant sur la table. Un régal !

Serge nous conduit jusqu'au pont Valentré qui marquera notre début de chemin de ce jour. 

Une histoire ancienne entoure ce pont et je me plais à vous la conter.

L'architecte du pont peinait à finir son œuvre et croisa le diable qui en échange de son âme lui propose son aide. L'architecte accepta en échange d'un dernier travaux qui sera à effectuer par le diable avant la pose de la dernière pierre. Le pont avança vite, les tours, s'élèvent vers le ciel et le temps de la dernière pierre arrive. Ne voulant pas perdre son âme l'architecte demande au diable de remplir d'eau une partie du  pont avec de l'eau de la souce du lot, ceci avec un tamis. Le diable n'y arrivant évidemment pas ne pu obtenir l'âme de l'architecte. Le diable fâché décida d'ôter chaque nuit la dernière pierre du pont remise chaque jour par l'architecte qui ne pu donc finir le pont. On trouve encore sur le pont une  trace de cette ancestrale légende :

La nous attends une côte mytique du chemin,  la sortie de Cahors. Mais après 5 jour à crapahuter dans la vallée du Célé on est entraînée à pire que çà !

On avalera les 12 km qui nous séparent de l'épicerie (en espérant cette fois qu'aucune retraite ne viendra  chambouler nos plan) afin de prévoir notre picnic. Les 12km seront fait en 3h et il sera tout juste temps d'entrer dans la épicerie, bar, restaurant que le déluge annoncé arriva. Alors, comme toujours on s'adapte et on s'attable autour de l'assiette du pèlerin, notre repas on le prend sur place. Seulement voilà,  il faut bien repartir.   Et la pluie joue toujours les troubles fête...Alors on s'équipe avec nos s habits de pluie bien moins élégants qu'efficaces mais c'est bien la 2ème qualité qui nous intéresse aujourd'hui.

Les 12 prochains kilomètres se feront donc sous la pluie, sans trop de dénivelé donc à un rythme  soutenu. Cet après midi couverte de nos capes avec capuchons nous ne voyons que nos pieds.

Le vents se lève et cingle nos visages. Aussi étonnant que cela puisse vous paraître, j'aime marcher contre le vent, le visage balayé par les éléments et le bruit du kway qui se gonfle et claque au vent. Souvenirs d'enfance des balades hivernales sur la plage du Havre., certes il me manquait les embruns !

Nous arrivons au gîte qui nous paraît bien fade après notre expérience VIP d'hier !

Et les pieds me direz-vous ? Je ne regrette pas le confort de mes nouvelles chaussures qui se montrent efficaces en amortissant les chocs à chaque pas, pour Marie une amélioration en début de journée, malheureusement les ampoules sont là et en fin de journée la douleur est de nouveau insupportable. 

Demain c'est pluie toute la journée....